Appelé d’urgence au chevet de sa mère, Wahab, sur le chemin de l’hôpital, sent monter une colère irrépressible : cri d’angoisse contre la fatalité, cri de culpabilité, douleur de perdre sa mère et celle plus difficile encore de s’en libérer.
Entrant dans l’âge adulte, il plonge dans le gouffre de son existence ; il èrre, seul, ébranlé, en proie à ses peurs et ses rêves, à la recherche de sa propre révélation.
Wajdi Mouawad, écrivain né au Liban, invité d’honneur du festival d’Avignon dont l’œuvre a été primée à de nombreuses reprises, nous propose une prose foisonnante, frontale et vibrante.
Son écriture s’appuie sur le besoin de dire, de parler, de raconter et de nommer ce qui ne peut être dit.
On retrouve dans cette pièce des thèmes chers à l’auteur : la filiation, la quête existentielle, l’exil et la peinture.
« Un obus dans le cœur » est une œuvre d’une vitalité saisissante, d’une générosité rare. Un texte humaniste, une ode à la jeunesse, à ses espoirs et à son courage.
Quant à Guillaume Séverac-Schmitz formé au conservatoire de Paris et proche de Wajdi Mouawad, il s’empare de ce monologue avec une rare intensité. Une rencontre explosive et sincère. Du théâtre à l’état brut.
« Un monologue époustouflant, un spectacle coup de poing à recevoir de plein gré » Art Vues
« Un beau moment, sincère et fulgurant » Midi Libre