Un petit bijou d’intelligence, d’humour et de poésie.
La circassienne Victoria Belén et la comédienne Violaine Schwartz se rencontrent, s’ajoutent, se cumulent, dans cette pièce d’une grande sobriété où elles évoquent l’hospitalité. À notre époque où l’on craint déjà pour sa place, comment en faire à l’autre ? Entre conférence, références et humour, illustré de gestes, de postures, de pitreries et de symboles graves, De l’une à l’hôte est un bijou d’intelligence et de poésie. Pile le point de rencontre de leurs deux disciplines, de leurs deux parcours.
Dans une Europe qui se referme sur elle-même, où les frontières deviennent des barrières physiques et symboliques, De l’une à l’hôte propose une réflexion profonde et sensible sur l’accueil de l’Autre. À travers un mélange captivant de littérature et d’acrobatie, les artistes nous entraînent dans une performance où se croisent l’espagnol et le français, les forces et les faiblesses, les doutes et les espoirs.
Imaginons un territoire où une seule chaise doit être partagée, où l’hôte et l’hôtesse deviennent conférenciers à quatre mains, employés de la préfecture, professeurs de français et réfugiés. Avec une intelligence rare, un humour fin et une poésie touchante, ce spectacle met en lumière l’acte d’accueillir, de recevoir l’Autre, ou peut-être de le refuser. Comment faisons-nous face à cette question essentielle ?
Spectacle co-accueilli à Saint-Germain-de-Calberte avec le foyer rural de Saint-Germain-de-Calberte et de Saint-Martin-de-Lansuscle, et l’EPCI des Cévennes au Mont-Lozère
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