Tourbillons du Monde, Gala de clôture

Guadeloupe, Tatarstan, Chili, Etats-Unis, Guatemala, Tanzanie
Musique
Tarif :
22 €
Forfaits : 5 spectacles : 66 € / 4 : 59 € / 3 : 51 € / 2 : 37 €

Guadeloupe, Tatarstan, Chili, Etats-Unis, Guatemala, Tanzanie

GUADELOUPE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE « LES BALISIERS »

Ce territoire des  et département d'outre-mer français, bordé par la , se compose d', dont deux majeures habitées : la  et la  formant la  proprement dite. Historiquement, la  est d'abord nommée « île aux belles eaux », par les  qui l'habitent et la , « île aux gommiers ». La , bras de mer qui les sépare coupe la Guadeloupe en deux. L'île prend le nom de Guadeloupe lorsque  y aborde le 4 novembre 1493 et attribue ce nom en hommage à la Vierge protectrice des navigateurs .

La , à l'ouest, est montagneuse et recouverte d'une forêt tropicale très dense du nord au sud, où abondent de nombreuses rivières et cascades. D'origine volcanique, son plus haut sommet est le volcan en activité de la  culminant à 1 467 mètres. Comme dans la plupart des , on y trouve aussi de nombreuses plages de sable noir et de sable roux.

La , à l'est, est plate. L'eau douce de consommation y est amenée de l'île de Basse-Terre par des canalisations sous le pont traversant la  qui sépare les deux terres. Sur un substrat calcaire, elle se compose d'une plaine bordée d'une  au sud-ouest, d'une succession irrégulière de  appelés les  au centre, et d'un plateau aride dentelé de côtes rocheuses et sauvages au nord. C'est sur le  sud de la Grande-terre, parsemé de plages de sable blanc à l'abri des , que se concentrent les grandes stations balnéaires.

La troupe « les Balisiers », créée en 1970, possède un large répertoire et allie biguine, mazurka créole, quadrille, valse créole et autres rythmes afin d’illustrer les dures conditions de vie des anciens dans des scènes de pêches, de vie rurale, d’esclavage, mais aussi pour exprimer l’indéfectible joie de vivre de ce peuple et leur goût de la fête.

Les danseurs évoluent avec les musiciens. Pour ce faire, les instruments de musique les plus traditionnels : tanbou Ka, djembé, calebasse, siac, qui ont rencontré au fil des ans guitare, piano, saxo, accordéon, composent les plus chatoyantes harmonies dont la virtuosité des sons déclenchent l’envoûtement des spectateurs.

Les costumes sont colorés et chatoyants, les jupons de dentelles et autres foulards des belles danseuses agrémentés de divers bijoux font un ensemble qui fait le charme et la beauté des costumes créoles guadeloupéens. Quant aux coiffes, elles sont porteuses de divers messages d’amour.

La biguine, née au dix-neuvième siècle aux Antilles, possède une musique qui mêle les improvisations de la Nouvelle Orléans aux rythmes cubains des îles proches des Antilles française. La mazurka créole est une danse adoptée par les orchestres antillais du début du vingtième siècle. Elle se différencie de la mazurka européenne sur le plan rythmique et elle est composée de deux figures : le piqué et la nuit. Le gwoka trouve ses origines au temps de l’esclavage, au début du dix-huitième siècle. A partir des musiques et des danses, les esclaves ont élaboré un outil de communication au même titre que le créole.

La danse et la musique sont indissociables de la culture guadeloupéenne, et expriment une certaine manière d’être, de sauvegarder et défendre son patrimoine.

REPUBLIQUE DU TATARSTAN - ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL "SALAVAT COUPERE "

Si vous prenez un jour le mythique Transsibérien qui vous mènera vers l’est, lorsque vous aurez passé la Volga et que les premiers paysages annonceront la proximité de l’Oural, alors vous pénétrerez dans la République du Tatarstan, puis dans sa capitale Kazan dont le ballet national est issu. Le nom du groupe signifie « arc en ciel » en Tatar. Il est placé sous la direction de Madame Nadejda BOULINDEKO.

Des Tatars, il est possible d’en trouver dans toute la Russie car aucun peuple, mis à part les Cosaques, ne s’est autant dispersé. Mais c’est ici qu’ils ont toujours été les plus nombreux : trois millions sept cent mille à y peupler un état désormais indépendant. Autrefois le pays était Tatar à cent pour cent, mais la volonté des Russes blancs venus de l’ouest les a fait occuper une partie des terres vierges. Ces nouveaux arrivants sont aujourd’hui un million et demi dont la plupart sont orthodoxes, alors que les Tatars sont musulmans. Et pourtant les questions de races ou de religions ne se posent pas ici. La nouvelle liberté acquise a permis aux Musulmans de construire plus de six cents mosquées dans la seule ville de Kazan.

Depuis 1552, date à laquelle Ivan le Terrible fit raser toutes les mosquées de la ville, les Tatars ont appris à être patients et prudents. Aujourd’hui ils revendiquent haut et fort leur propre originalité mais sans heurt avec le pouvoir central de Moscou, avec lequel ils sont parvenus à obtenir la constitution d’un « état souverain, sujet de droit international » pour reprendre la formule concoctée au Kremlin. En 1994, ils ont signé un « traité de délégation réciproque ».

Ceci explique la vivacité de la renaissance culturelle de ce peuple et la troupe que vous allez découvrir en est l’exemple le plus brillant. Depuis des siècles, les chants et les danses tatars fascinaient la Russie. Aujourd’hui elles séduisent le monde. Leur contenu humain est plein de simplicité et de générosité. Les Tatars ne sont plus cette « horde d’or » dirigée par Gengis KHAN qui terrifia l’Europe. Ils ont acquis une sagesse pleine de tendresse, de courage et de dignité. C’est avec une émotion profonde que leurs historiens et leurs artistes sont allés chercher dans la nuit des siècles des raisons de croire en l’avenir de leur culture.

Le chœur, qui accompagne avec l’orchestre le spectacle, constitue un laboratoire artistique de toute première valeur pour faire revivre ce passé. Les danses sont vives, chaleureuses, pleines d’humour. Les danseurs sont infatigables et beaux. Les costumes sont hauts en couleurs, enrichis d’ornements et de bijoux, taillés dans des étoffes chatoyantes. Les bottines des jeunes filles sont artistiquement brodées. Les visages des artistes ont les pommettes hautes et les yeux en amandes. Ces détails ne font que contribuer à l’élégance un peu mystérieuse de cette jeunesse.

Alors, le Transsibérien reprendra sa route et ces éclatants visages s’effaceront dans la buée des vitres. Avec les Tatars, vous aurez déjà connu l’Asie sans tout à fait oublier l’Europe.

CHILI - UserBAFOCHI – BALLET FOLKLORIQUE DU CHILI

Le Chili, pays de forme allongée dont la capitale est Santiago, partage ses frontières avec le  au nord, la  au nord-est et l’ à l’est. L' dans l'océan  fait partie du Chili depuis . Etant présent sur trois continents, l'Amérique du sud, l' et l'Antarctique, le Chili peut se définir comme étant un pays .

Il semblerait que le nom du pays n’ait aucun rapport avec le mot espagnol « chile » qui désigne le . Ceci n'est pas tout à fait vrai. Certains historiens pensent toujours que ce nom vient de la forme étroite et allongée du piment en référence à la forme du pays.

Situé sur la côte pacifique de l’, le Chili s’étire sur ses quatre mille trois cents kilomètres de long, du  au , avec une largeur moyenne de cent quatre-vingt kilomètres. Des frontières naturelles isolent le Chili de ses voisins. Il est séparé de l’ par la , de la  et du  par le  qui est l’un des plus arides du monde.

C’est sous la direction de Pedro GAJARDO ESCOBAR que le BAFOCHI a vu le jour à Santiago, le 21 mai 1987, à l'initiative du ministère de l’éducation, avec pour objectif de répandre les valeurs des danses traditionnelles et latino-américaines.

La mission du BAFOCHI se devine dans leur représentation : fouiller, trouver, réunir dans un superbe spectacle un ensemble d’éléments culturels dispersés, en parcourant les quatre coins de ce pays. Ramener des vestiges émouvants de ce nord qui fut bolivien et péruvien, où survivent les cultures quechuas et aymaras avec leurs carnavals, leurs processions et leurs fêtes votives.

Débarquer dans la Pampa afin de connaître la vie de ces hommes à cheval. Faire renaître l'histoire de cette indienne belle, riche et pure qui conquit l'âme d'un noble espagnol et devint la vierge de La Tirana. Naviguer jusqu'à l’île de Pâques, partie extrême du Chili en plein Pacifique, avant de revenir vers le centre du pays et de retrouver la « cueca », danse traditionnelle nationale, dont chaque région possède sa propre version.

La musique folklorique du Chili est influencée par ses origines espagnoles, amérindiennes et africaines. La culture autochtone est aujourd'hui présente dans la musique à travers certains instruments, entre autres le « cameo », un , et le « botuto », une sorte de trompette. La culture espagnole a permis l'introduction des instruments comme la guitare, les instruments à cordes, à vents et différents types de percussions, et de nombreux genres populaires dont le               «  », le « corrido » et la « guaracha ». La musique de la région des Llanos, que l'on retrouve dans d'autres pays hispano-américains, est un exemple de musique née à l'époque de la colonie espagnole. Tous ces instruments sont la base musicale de tous les « conjuntos criollos », petits orchestres créoles du pays, qui accompagnent les chanteurs de « joropo ».

Le BAFOCHI, célèbre dans le monde entier et qui s’est produit dans quarante pays dans le monde, va nous entraîner au plus profond et au plus beau d'une culture millénaire que la modernité ne réussira pas à effacer.

ETATS UNIS D’AMERIQUE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE « WILD GOOSE CHASE CLOGGERS »

L’Ensemble folklorique « Wild Goose Chase Cloggers » ou « les chasseurs d’oies sauvages », créé en 1979 et basé au Minnesota, raconte la jeune histoire de l’Amérique avec ce qu’on lui reconnait de grandeur, de démesure et d’infini, tout ce qui a tellement marquée l’Occident. Il danse l’épopée et les hommes qui en sont les héros. Ces simples américains qui, mineurs, chercheurs d’argent ou de cuivre, découvrirent ce pays ainsi que son espace sans limite, planté, traversé, hérissé ou creusé des éléments constitutifs du paysage : forêts, fleuves, déserts, montagnes et canyons.

Le 6 septembre 1620, une poignée de puritains anglais s'emarque sur le « Mayflower », choisissant l'exil vers le Nouveau Monde, plutôt que les persécutions religieuses auxquelles ils sont exposés en Grande Bretagne. Dans le bruit et la fureur des tempêtes, ils vont fonder, sans le savoir, une nation que leurs descendants appelleront Etats-Unis.

Cette fabuleuse histoire, l'Ensemble folklorique « Wild Goose Chase Cloggers » la chante et la danse à sa manière. Il démontre que, si les Etats Unis ont une histoire récente, ils ont aussi des traditions et un folklore qui prend ses racines dans une épopée vieille déjà de quatre siècles.

Le groupe est composé de treize danseurs et danse le « clogging », style de danse américaine qui comme beaucoup de styles folkloriques américains trouve ses racines dans la région des Appalaches du sud. Les débuts de cette danse n’impliquaient que des mouvements des pieds et étaient destinés à ajouter de la percussion à la musique des groupes de cordes d’autrefois.

Les mouvements des pieds proviennent des danseurs afro-américains. Ces danses comportaient des percussions créées par les mouvements du pied et de coups de mains et du corps. Les plantations d’Amérique du Nord finirent par interdire aux esclaves de jouer de la batterie, mais permirent le son percutant du banjo. Les autres composantes du « clogging » sont la danse anglaise et la danse amérindienne, en particulier du Cherokee.

Le ballet s'appuie également sur un orchestre de country-music pour accompagner ses spectacles. C’est une occasion unique pour revenir aux vraies racines de cette musique qui colle à la peau de l’Amérique. Les vrais pères de la country-music sont les colons britanniques qui vinrent les premiers s’installer dans le massif des Appalaches à la fin du  dix-septième siècle et qui, isolés du monde, en firent naître les premières notes sur leurs cordes de violon.

Quel meilleur exemple du « melting pot » américain que cette chorégraphie, qui enchantera les tournées de Festivals du sud.

GUATEMALA - BALLET FOLKLORIQUE NATIONAL

On dit du Guatemala que c’est une “ magie de couleurs ”. Le Ballet Folklorique National du Guatemala s’inscrit complètement dans cette formule qui résume fort bien les qualités mêmes du spectacle présenté.

C’est un pays assez extraordinaire : paysages variés et harmonieux, volcans en activité, lacs d’altitude, forêts tropicales, villages séculaires perdus sur les hauts plateaux, côtes atlantique et pacifique, sites archéologiques…. Petit par la taille, il n’est pas plus grand que l’Islande. Il est surtout continental avec seulement quelques plages sur la côte qui s’entrouvrent sur la mer Caraïbe. Par contre l’intérieur du pays est volcanique avec ses quelques trente-trois cratères dont la plupart éteints. Tous les paysages changent en un clin d’œil tellement le pays est varié, comme un raccourci de nature où les spécialistes dénombrent quelques vingt écosystèmes différents.

Quant à sa culture comment ne serait-elle pas dominée par le souvenir des Mayas qui, il y a plus de deux mille ans, s’installèrent ici pour faire naître une civilisation aujourd’hui disparue mais dont l’influence s’étendit tout le long de l’isthme américain et jusqu’au sud du Mexique. Comment s’explique leur disparition, nul ne le sait.

Leur influence est encore lisible partout : dans la population où les visages sont ceux des statues encore intactes au creux des forêts et dans les monuments de l’art maya qui fût l’un des plus développé du continent. Entre les cimes des arbres et dans le bourdonnement des insectes de la forêt, des pyramides de pierre se dressent toujours comme si elles voulaient atteindre le ciel, et au-delà, les Dieux.

Le folklore est un dosage de maya et d’espagnol. Mais cette dernière inspiration supplante le vieux fond indien, car les espagnols furent plus nombreux à vivre dans ce pays que les indigènes. Alors on y retrouve les masques, les musiques, les feux d’artifices à l’occasion des fêtes populaires ou lors des grandes dates de la religion catholique, mais cette fois accommodées à la foi indienne. On y retrouve aussi les mariages et les fêtes votives, ou encore les marchés de villages qui ont gardé à l’état pur leurs caractères authentiques de plusieurs siècles. Le Ballet Folklorique National a puisé dans ce trésor ce qui constitue l’essentiel de son spectacle, où “ diablo ” et “ negrito ” se donnent la main pour des danses ou se réconcilient le ciel et la terre.

Le Ballet folklorique national a été déclaré le 5 août 1993 par décret, élément du patrimoine national du Guatemala. Le groupe appartient à la direction générale des arts du ministère de la culture et des sports. C’est une institution culturelle qui a pour objectif de travailler sur des projets d’éducation, d’environnement et de lutte contre la violence à travers la danse et la musique populaire. Il compile également toutes les traditions, toutes les musiques et costumes du pays.

Le ballet s’est produit dans le monde entier et il a laissé une impression d’authenticité et d’une beauté esthétique qui réchauffe les cœurs.

TANZANIE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL « LUMUMBA »

La Tanzanie est la contrée la plus vaste d’Afrique orientale. Ses bouleversements géologiques ont donné lieu à une géographie exceptionnelle, particulièrement spectaculaire dans la Great Rift Valley, où le continent semble s’ouvrir en deux. La chaîne volcanique environnante abrite les plus beaux sites du pays.

Du Serengeti, la grande plaine sans fin, au lac Victoria… lac, dont les eaux gris acier sont nimbées de brumes quasi perpétuelles, qui dégage une aura de mystère qui sied parfaitement au site, où le Nil prend sa source. Du majestueux Kilimandjaro qui se dresse comme un gigantesque gâteau dont le sommet glacé perce au-dessus des nuages, au fier peuple masaï où des pasteurs mènent leur troupeau au point d’eau, en passant par Zanzibar et Pemba, les îles aux épices : une aura de légende se dégage de cette terre fascinante.

Les plus hautes montagnes du continent, de sublimes plages de sable blanc, quelques-unes des plus belles réserves animalières de la planète et une population formidablement chaleureuse… On peut aussi s’envoler pour Zanzibar, ses barrières de corail, ses épices, ses plages de rêve bordant une mer turquoise, ses forêts de girofliers, ses villes antiques et ses « dhows » de pêcheurs aux voiles gonflées par la brise du soir… La Tanzanie offre tout cela et est partout source d’inspiration.

Les marchands arabes qui sillonnaient ces côtes d’Afrique orientale inspirèrent les fabuleux contes de Sinbad le Marin et les plus grands explorateurs de l’époque victorienne s’aventurèrent à l’intérieur du pays. Créée en 1964 par la fusion du Tanganyika et de Zanzibar, la Tanzanie est un état relativement jeune. Aucune ethnie n’y est suffisamment puissante pour dominer les autres.

L’expression artistique sous toutes ses formes est empreinte d’une naïveté joyeuse et exubérante. L’Ensemble folklorique national « Lumumba » en est le plus beau des symboles. Grâce au travail de cette compagnie, créée en 1997 et dirigée par Monsieur Dyuto KOMBA, la musique et la danse ont évolué vers plus de créativité et d’authenticité. Le « ngoma » désigne à la fois la danse et le tambour, véritable roi des instruments traditionnels tanzaniens. Il ponctue les arrivées et les départs et est utilisé dans une danse appelée « Gobogobo ». Il sert à donner du courage. Parmi les instruments, citons encore le « marimba », sorte de piano dont on joue avec le pouce, les « kayamba », semblables aux maracas, les clochettes, les cloches et les « silva » ou cors.

Divertissement, mode d’expression des émotions, la danse sert aussi à communiquer avec les ancêtres. Le « taarab », spectacle nocturne donné par un chanteur accompagné d’un orchestre de quarante instruments, tambours, cors et cordes, est très populaire à Zanzibar. Des femmes en tenue de soirée étincelante s’approchent lentement de l’artiste en dansant et en lui offrant de l’argent pour qu’il chante des couplets qui parlent de leur propre vie. Alors, la musique mêle influences indiennes, arabes et africaines. C’est tout cela que va vous offrir l’Ensemble folklorique national « Lumumba »…

Organisation :
Retour à la liste
Crédits photos Fond : Marveloz Pop festival 2018