Soirée d'ouverture du 24°festival des Cultures du Monde

Etats-Unis, Tanzanie, Mexique, Guatemala, Kalmoukie
Musique
Tarif :
22 €
Forfaits : 5 spectacles : 66 € / 4 : 59 € / 3 : 51 € / 2 : 37 €

Tous les groupes en scène : Etats-Unis, Tanzanie, Mexique, Guatemala, Kalmoukie

ETATS UNIS D’AMERIQUE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE « WILD GOOSE CHASE CLOGGERS »

L’Ensemble folklorique « Wild Goose Chase Cloggers » ou « les chasseurs d’oies sauvages », créé en 1979 et basé au Minnesota, raconte la jeune histoire de l’Amérique avec ce qu’on lui reconnait de grandeur, de démesure et d’infini, tout ce qui a tellement marquée l’Occident. Il danse l’épopée et les hommes qui en sont les héros. Ces simples américains qui, mineurs, chercheurs d’argent ou de cuivre, découvrirent ce pays ainsi que son espace sans limite, planté, traversé, hérissé ou creusé des éléments constitutifs du paysage : forêts, fleuves, déserts, montagnes et canyons.

Le 6 septembre 1620, une poignée de puritains anglais s'emarque sur le « Mayflower », choisissant l'exil vers le Nouveau Monde, plutôt que les persécutions religieuses auxquelles ils sont exposés en Grande Bretagne. Dans le bruit et la fureur des tempêtes, ils vont fonder, sans le savoir, une nation que leurs descendants appelleront Etats-Unis.

Cette fabuleuse histoire, l'Ensemble folklorique « Wild Goose Chase Cloggers » la chante et la danse à sa manière. Il démontre que, si les Etats Unis ont une histoire récente, ils ont aussi des traditions et un folklore qui prend ses racines dans une épopée vieille déjà de quatre siècles.

Le groupe est composé de treize danseurs et danse le « clogging », style de danse américaine qui comme beaucoup de styles folkloriques américains trouve ses racines dans la région des Appalaches du sud. Les débuts de cette danse n’impliquaient que des mouvements des pieds et étaient destinés à ajouter de la percussion à la musique des groupes de cordes d’autrefois.

Les mouvements des pieds proviennent des danseurs afro-américains. Ces danses comportaient des percussions créées par les mouvements du pied et de coups de mains et du corps. Les plantations d’Amérique du Nord finirent par interdire aux esclaves de jouer de la batterie, mais permirent le son percutant du banjo. Les autres composantes du « clogging » sont la danse anglaise et la danse amérindienne, en particulier du Cherokee.

Le ballet s'appuie également sur un orchestre de country-music pour accompagner ses spectacles. C’est une occasion unique pour revenir aux vraies racines de cette musique qui colle à la peau de l’Amérique. Les vrais pères de la country-music sont les colons britanniques qui vinrent les premiers s’installer dans le massif des Appalaches à la fin du  dix-septième siècle et qui, isolés du monde, en firent naître les premières notes sur leurs cordes de violon.

Quel meilleur exemple du « melting pot » américain que cette chorégraphie, qui enchantera les tournées de Festivals du sud.

TANZANIE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL « LUMUMBA »

La Tanzanie est la contrée la plus vaste d’Afrique orientale. Ses bouleversements géologiques ont donné lieu à une géographie exceptionnelle, particulièrement spectaculaire dans la Great Rift Valley, où le continent semble s’ouvrir en deux. La chaîne volcanique environnante abrite les plus beaux sites du pays.

Du Serengeti, la grande plaine sans fin, au lac Victoria… lac, dont les eaux gris acier sont nimbées de brumes quasi perpétuelles, qui dégage une aura de mystère qui sied parfaitement au site, où le Nil prend sa source. Du majestueux Kilimandjaro qui se dresse comme un gigantesque gâteau dont le sommet glacé perce au-dessus des nuages, au fier peuple masaï où des pasteurs mènent leur troupeau au point d’eau, en passant par Zanzibar et Pemba, les îles aux épices : une aura de légende se dégage de cette terre fascinante.

Les plus hautes montagnes du continent, de sublimes plages de sable blanc, quelques-unes des plus belles réserves animalières de la planète et une population formidablement chaleureuse… On peut aussi s’envoler pour Zanzibar, ses barrières de corail, ses épices, ses plages de rêve bordant une mer turquoise, ses forêts de girofliers, ses villes antiques et ses « dhows » de pêcheurs aux voiles gonflées par la brise du soir… La Tanzanie offre tout cela et est partout source d’inspiration.

Les marchands arabes qui sillonnaient ces côtes d’Afrique orientale inspirèrent les fabuleux contes de Sinbad le Marin et les plus grands explorateurs de l’époque victorienne s’aventurèrent à l’intérieur du pays. Créée en 1964 par la fusion du Tanganyika et de Zanzibar, la Tanzanie est un état relativement jeune. Aucune ethnie n’y est suffisamment puissante pour dominer les autres.

L’expression artistique sous toutes ses formes est empreinte d’une naïveté joyeuse et exubérante. L’Ensemble folklorique national « Lumumba » en est le plus beau des symboles. Grâce au travail de cette compagnie, créée en 1997 et dirigée par Monsieur Dyuto KOMBA, la musique et la danse ont évolué vers plus de créativité et d’authenticité. Le « ngoma » désigne à la fois la danse et le tambour, véritable roi des instruments traditionnels tanzaniens. Il ponctue les arrivées et les départs et est utilisé dans une danse appelée « Gobogobo ». Il sert à donner du courage. Parmi les instruments, citons encore le « marimba », sorte de piano dont on joue avec le pouce, les « kayamba », semblables aux maracas, les clochettes, les cloches et les « silva » ou cors.

Divertissement, mode d’expression des émotions, la danse sert aussi à communiquer avec les ancêtres. Le « taarab », spectacle nocturne donné par un chanteur accompagné d’un orchestre de quarante instruments, tambours, cors et cordes, est très populaire à Zanzibar. Des femmes en tenue de soirée étincelante s’approchent lentement de l’artiste en dansant et en lui offrant de l’argent pour qu’il chante des couplets qui parlent de leur propre vie. Alors, la musique mêle influences indiennes, arabes et africaines. C’est tout cela que va vous offrir l’Ensemble folklorique national « Lumumba »…

MEXIQUE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE « Macuilxóchitl »

Que dire de nouveau sur le Mexique ? C’est un pays qui est dans le cœur de tous les spectateurs parce que ses rythmes, ses chansons, ses danses symbolisent tout simplement ce que l’on attend d’un spectacle populaire. C’est-à-dire de la passion, du talent, des costumes qui sont autant de régals pour les yeux.

C’est un pays de très vieille civilisation qui a été traversé du nord au sud par une multitude de peuples ou de tribus, dont chacune a trouvé à se loger quelque part et a laissé des traces indélébiles de sa culture. Si bien que ce pays est devenu une mosaïque de peuples mais aussi de danses, de musiques et de monuments. Lorsque l’on sait que les premiers occupants étaient déjà sur cette terre au début de l'ère chrétienne et que se superposèrent à ces acquis les influences, au XVème siècle, des espagnols venus mêler leur propre culture à celles qui existaient déjà, on comprend alors mieux qu’une telle diversité d’origines, un tel mélange de rythmes et de talents aient donné un pays qui chante et qui danse tout le temps. Le Mexique est un pays aux mille facettes qui surprend et qui ne peut laisser indifférent.

La danse au Mexique est le résultat de plusieurs processus de métissage par lesquels est passé le pays depuis la conquête jusqu’à notre époque moderne. Elle est reconnue mondialement comme synonyme de magnificence et de splendeur. La danse mexicaine avait une fonction très spécifique autrefois. Elle fut le moyen d’évangéliser les indigènes et de leur approprier la vision européenne de la vie.L’Ensemble folklorique « Macuilxóchitl » de San Luis Potosi a travaillé avec ardeur à un répertoire qui retrace la richesse des arts et traditions populaires de ce pays. Il a épinglé à son programme des danses originales et particulièrement spectaculaires pour que les retrouvailles soient une véritable fête

.C’est un ensemble extraordinaire de rythme et de talent dirigé de main de maître, si l’on peut dire, par Madame Maria Teresa del Refugio ARREDONDO CASTILLO qui a créé en 1983, ce qui est devenu au Mexique, une institution enviée par bien des états du pays. Le groupe passera en revue les principaux états de ce pays dont chacun est différent dans ses danses, ses musiques et ses costumes. Si bien que celui-ci emporte avec lui plus d'une tonne d’accessoires et de matériel de scène.

Et dans cette aventure, que deviennent les « Mariachis » ? Ils sont douze et constituent un orchestre qui a déjà accompagné le groupe dans au moins deux de nos tournées dans le passé. Chansons révolutionnaires ou amoureuses, personne ne reste insensible à leur charme qui fait de la révolution un joyeux moment d‘histoire et de l’amour la préoccupation principale des mexicains.

Nous aimerons de nouveau ce superbe ensemble. Et une fois de plus, nous nous laisserons aller au charme séduisant de ce peuple et de ce groupe.

GUATEMALA - BALLET FOLKLORIQUE NATIONAL

On dit du Guatemala que c’est une “ magie de couleurs ”. Le Ballet Folklorique National du Guatemala s’inscrit complètement dans cette formule qui résume fort bien les qualités mêmes du spectacle présenté.


C’est un pays assez extraordinaire : paysages variés et harmonieux, volcans en activité, lacs d’altitude, forêts tropicales, villages séculaires perdus sur les hauts plateaux, côtes atlantique et pacifique, sites archéologiques…. Petit par la taille, il n’est pas plus grand que l’Islande. Il est surtout continental avec seulement quelques plages sur la côte qui s’entrouvrent sur la mer Caraïbe. Par contre l’intérieur du pays est volcanique avec ses quelques trente-trois cratères dont la plupart éteints. Tous les paysages changent en un clin d’œil tellement le pays est varié, comme un raccourci de nature où les spécialistes dénombrent quelques vingt écosystèmes différents.

Quant à sa culture comment ne serait-elle pas dominée par le souvenir des Mayas qui, il y a plus de deux mille ans, s’installèrent ici pour faire naître une civilisation aujourd’hui disparue mais dont l’influence s’étendit tout le long de l’isthme américain et jusqu’au sud du Mexique. Comment s’explique leur disparition, nul ne le sait.

Leur influence est encore lisible partout : dans la population où les visages sont ceux des statues encore intactes au creux des forêts et dans les monuments de l’art maya qui fût l’un des plus développé du continent. Entre les cimes des arbres et dans le bourdonnement des insectes de la forêt, des pyramides de pierre se dressent toujours comme si elles voulaient atteindre le ciel, et au-delà, les Dieux.


Le folklore est un dosage de maya et d’espagnol. Mais cette dernière inspiration supplante le vieux fond indien, car les espagnols furent plus nombreux à vivre dans ce pays que les indigènes. Alors on y retrouve les masques, les musiques, les feux d’artifices à l’occasion des fêtes populaires ou lors des grandes dates de la religion catholique, mais cette fois accommodées à la foi indienne. On y retrouve aussi les mariages et les fêtes votives, ou encore les marchés de villages qui ont gardé à l’état pur leurs caractères authentiques de plusieurs siècles. Le Ballet Folklorique National a puisé dans ce trésor ce qui constitue l’essentiel de son spectacle, où “ diablo ” et “ negrito ” se donnent la main pour des danses ou se réconcilient le ciel et la terre.

Le Ballet folklorique national a été déclaré le 5 août 1993 par décret, élément du patrimoine national du Guatemala. Le groupe appartient à la direction générale des arts du ministère de la culture et des sports. C’est une institution culturelle qui a pour objectif de travailler sur des projets d’éducation, d’environnement et de lutte contre la violence à travers la danse et la musique populaire. Il compile également toutes les traditions, toutes les musiques et costumes du pays.

Le ballet s’est produit dans le monde entier et il a laissé une impression d’authenticité et d’une beauté esthétique qui réchauffe les cœurs.

REPUBLIQUE DE KALMOUKIE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL « Bumbin Orn »

La République de Kalmoukie ou Kalmoukie est un pays sujet de la fédération de Russie qui présente la particularité d'être le seul état européen, à l'ouest de l'Oural, dont la population est majoritairement de langue mongole et de religion bouddhiste.

Sa population est principalement constituée sur le plan ethnique de Kalmouks, c'est-à-dire les descendants de Mongols originaires du Turkestan chinois, en Asie centrale, qui furent refoulés vers l'ouest par l'empereur chinois au XVIIème siècle. Ils s'établirent alors dans la région du delta de la Volga aux alentours d'Astrakhan.

Au XVIIIème siècle, certains d'entre eux entreprirent un retour vers leurs territoires ancestraux. Le petit nombre qui atteignit la Chine est aujourd'hui appelé « Oïrats » terme qui désigne l'alliance des Mongols occidentaux. Ceux qui restèrent dans la région de la mer Caspienne se désignèrent alors sous le nom de Kalmuks, littéralement « ceux qui sont restés ».

Les kalmouks sont bouddhistes. Le seul peuple bouddhiste d’Europe. Peuple presque oublié, quelque part entre Orient et Occident, au carrefour des empires, aux marches de la nébuleuse d’Asie centrale. Tout près de la Tchétchénie, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, de la mer d’Aral, théâtres d’actualités toutes récentes.

Les Kalmouks, peu nombreux, ont presque été balayés par les tourmentes du XXème siècle. Cavaliers dans l’armée du Tsar, ils seront persécutés au lendemain de la révolution d’Octobre. Depuis la chute de l’empire soviétique, ils ont retrouvé leur culture, avec l’aide des anciens qui préservèrent des chants et des danses traditionnelles. L’Ensemble folklorique national « Bumbin Orn » aide à ce travail depuis 1984, année de sa fondation. Par son dynamisme artistique et la qualité de ses danseurs et musiciens, il contribue largement à l’émergence d’un sentiment national. Il est le ballet de l’université d’Etat du pays. Le groupe a été fondé afin de participer à la conservation et au développement des arts et traditions populaires qui sont considérés comme un trésor national.

La danse et la musique de Kalmoukie ont leurs racines dans la culture musicale d'Oirats. Elle est légèrement influencée par la musique caucasienne et russe. L’instrument traditionnel est la « dombra ». Il est utilisé pour accompagner les danses.

Les costumes du groupe sont exceptionnels et témoignent de l’épopée de ce peuple, de la richesse de ses voyages au fil de l’histoire dans l’empire russe, et de sa volonté de préserver ses racines bouddhistes.

Cette quête des traditions montre le vrai visage d’une terre exceptionnelle de beauté et de traditions, son attachement à la religion bouddhiste, mais aussi son enracinement dans la société russe. Un peuple qui mène une lutte patiente et acharnée pour retrouver et préserver son identité. L’Ensemble folklorique national « Bumbin Orn » y contribue au quotidien sous la direction de Madame Delguir TSERELOVA.

 

Organisation :
Retour à la liste
Crédits photos Fond : Marveloz Pop festival 2018