Après-midi, tour du Monde

Ouzbékistan, Guatémala, Tanzani, Mexique
Musique
Tarif :
19 €
Forfaits : 5 spectacles : 66 € / 4 : 59 € / 3 : 51 € / 2 : 37 €

Ouzbékistan, Guatemala, Tanzanie, Mexique

OUZBEKISTAN - ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL « SABO »

L’Asie centrale est une des régions du monde où les peuples se sont les plus mêlés. Le territoire actuel de l’Ouzbékistan a servi de lieu d’échanges. Il était le carrefour des grandes routes de la soie qui reliaient l’Europe à la Chine, via les oasis de Kokand, de Samarkand et de Boukhara.

Durant l’antiquité, les Ouzbeks entretenaient des relations commerciales et culturelles avec les peuples de Chine, d’Inde, d’Iran, des pays Arabes, de la Méditerranée, de l’Europe orientale, du Caucase et de la Sibérie. Ils étaient le centre du monde et surtout au cœur du plus formidable brassage culturel qui n’ait jamais existé.

Successivement, cette région va connaître les influences d’Alexandre Le Grand, de la culture grecque, de la Turquie, qui à partir de cinq cents ans après Jésus-Christ devient le grand potentat régional et enfin de l’Islam puisque les Arabes s’y installent à la fin du VIIe siècle. L’Ensemble folklorique national « Sabo » rend compte de cette grande variété culturelle. Son spectacle est un voyage sur la route de la soie, à la rencontre de civilisations.

La musique ouzbek se caractérise par une grande variété des genres. On peut diviser les chansons et les musiques en deux groupes. Celles exécutées à l’occasion de moments précis de la vie en société et celles improvisées. Au premier groupe, se rapportent les chansons liées aux rites, au travail, aux cérémonies ou aux jeux qui marquent le calendrier ouzbek. 

La musique ouzbek est connue pour ses chansons traditionnelles dites « kochouk ». Composées de petits couplets, poétiques, elles racontent la vie quotidienne mais aussi l’actualité d’un village.
Dans la tradition de ce pays, les danseurs dialoguent en permanence avec l’orchestre et les chanteurs. Les danses sont très différentes d’une région à l’autre de l'Ouzbékistan. Celles de la zone de Fergana se distinguent par l'aisance et l'éloquence des mouvements. Le pas y est facile et glissant, les mouvements sont originaux et s’exécutent en cercle. A Khoresm et Boukhara, on danse avec des percussions appelées « kayrakam ». L’Ensemble folklorique national « Sabo » présente plusieurs dizaines de tableaux qui rendent compte de l’extrême richesse et diversité de ces arts et traditions populaires.

Grâce à la route de la soie le monde a changé. Les influences orientales se transposèrent à l’ouest et vice versa. Dans les lumières de l’Orient, l’Ensemble folklorique national « Sabo » nous invite à un voyage extraordinaire et nous fera comprendre comment l’Orient et l’Occident s’unirent en Ouzbékistan.

GUATEMALA - BALLET FOLKLORIQUE NATIONAL

On dit du Guatemala que c’est une “ magie de couleurs ”. Le Ballet Folklorique National du Guatemala s’inscrit complètement dans cette formule qui résume fort bien les qualités mêmes du spectacle présenté.

C’est un pays assez extraordinaire : paysages variés et harmonieux, volcans en activité, lacs d’altitude, forêts tropicales, villages séculaires perdus sur les hauts plateaux, côtes atlantique et pacifique, sites archéologiques…. Petit par la taille, il n’est pas plus grand que l’Islande. Il est surtout continental avec seulement quelques plages sur la côte qui s’entrouvrent sur la mer Caraïbe. Par contre l’intérieur du pays est volcanique avec ses quelques trente-trois cratères dont la plupart éteints. Tous les paysages changent en un clin d’œil tellement le pays est varié, comme un raccourci de nature où les spécialistes dénombrent quelques vingt écosystèmes différents.

Quant à sa culture comment ne serait-elle pas dominée par le souvenir des Mayas qui, il y a plus de deux mille ans, s’installèrent ici pour faire naître une civilisation aujourd’hui disparue mais dont l’influence s’étendit tout le long de l’isthme américain et jusqu’au sud du Mexique. Comment s’explique leur disparition, nul ne le sait.

Leur influence est encore lisible partout : dans la population où les visages sont ceux des statues encore intactes au creux des forêts et dans les monuments de l’art maya qui fût l’un des plus développé du continent. Entre les cimes des arbres et dans le bourdonnement des insectes de la forêt, des pyramides de pierre se dressent toujours comme si elles voulaient atteindre le ciel, et au-delà, les Dieux.

Le folklore est un dosage de maya et d’espagnol. Mais cette dernière inspiration supplante le vieux fond indien, car les espagnols furent plus nombreux à vivre dans ce pays que les indigènes. Alors on y retrouve les masques, les musiques, les feux d’artifices à l’occasion des fêtes populaires ou lors des grandes dates de la religion catholique, mais cette fois accommodées à la foi indienne. On y retrouve aussi les mariages et les fêtes votives, ou encore les marchés de villages qui ont gardé à l’état pur leurs caractères authentiques de plusieurs siècles. Le Ballet Folklorique National a puisé dans ce trésor ce qui constitue l’essentiel de son spectacle, où “ diablo ” et “ negrito ” se donnent la main pour des danses ou se réconcilient le ciel et la terre.

Le Ballet folklorique national a été déclaré le 5 août 1993 par décret, élément du patrimoine national du Guatemala. Le groupe appartient à la direction générale des arts du ministère de la culture et des sports. C’est une institution culturelle qui a pour objectif de travailler sur des projets d’éducation, d’environnement et de lutte contre la violence à travers la danse et la musique populaire. Il compile également toutes les traditions, toutes les musiques et costumes du pays.

Le ballet s’est produit dans le monde entier et il a laissé une impression d’authenticité et d’une beauté esthétique qui réchauffe les cœurs.

TANZANIE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL « LUMUMBA »

La Tanzanie est la contrée la plus vaste d’Afrique orientale. Ses bouleversements géologiques ont donné lieu à une géographie exceptionnelle, particulièrement spectaculaire dans la Great Rift Valley, où le continent semble s’ouvrir en deux. La chaîne volcanique environnante abrite les plus beaux sites du pays.

Du Serengeti, la grande plaine sans fin, au lac Victoria… lac, dont les eaux gris acier sont nimbées de brumes quasi perpétuelles, qui dégage une aura de mystère qui sied parfaitement au site, où le Nil prend sa source. Du majestueux Kilimandjaro qui se dresse comme un gigantesque gâteau dont le sommet glacé perce au-dessus des nuages, au fier peuple masaï où des pasteurs mènent leur troupeau au point d’eau, en passant par Zanzibar et Pemba, les îles aux épices : une aura de légende se dégage de cette terre fascinante.

Les plus hautes montagnes du continent, de sublimes plages de sable blanc, quelques-unes des plus belles réserves animalières de la planète et une population formidablement chaleureuse… On peut aussi s’envoler pour Zanzibar, ses barrières de corail, ses épices, ses plages de rêve bordant une mer turquoise, ses forêts de girofliers, ses villes antiques et ses « dhows » de pêcheurs aux voiles gonflées par la brise du soir… La Tanzanie offre tout cela et est partout source d’inspiration.

Les marchands arabes qui sillonnaient ces côtes d’Afrique orientale inspirèrent les fabuleux contes de Sinbad le Marin et les plus grands explorateurs de l’époque victorienne s’aventurèrent à l’intérieur du pays. Créée en 1964 par la fusion du Tanganyika et de Zanzibar, la Tanzanie est un état relativement jeune. Aucune ethnie n’y est suffisamment puissante pour dominer les autres.

L’expression artistique sous toutes ses formes est empreinte d’une naïveté joyeuse et exubérante. L’Ensemble folklorique national « Lumumba » en est le plus beau des symboles. Grâce au travail de cette compagnie, créée en 1997 et dirigée par Monsieur Dyuto KOMBA, la musique et la danse ont évolué vers plus de créativité et d’authenticité. Le « ngoma » désigne à la fois la danse et le tambour, véritable roi des instruments traditionnels tanzaniens. Il ponctue les arrivées et les départs et est utilisé dans une danse appelée « Gobogobo ». Il sert à donner du courage. Parmi les instruments, citons encore le « marimba », sorte de piano dont on joue avec le pouce, les « kayamba », semblables aux maracas, les clochettes, les cloches et les « silva » ou cors.

Divertissement, mode d’expression des émotions, la danse sert aussi à communiquer avec les ancêtres. Le « taarab », spectacle nocturne donné par un chanteur accompagné d’un orchestre de quarante instruments, tambours, cors et cordes, est très populaire à Zanzibar. Des femmes en tenue de soirée étincelante s’approchent lentement de l’artiste en dansant et en lui offrant de l’argent pour qu’il chante des couplets qui parlent de leur propre vie. Alors, la musique mêle influences indiennes, arabes et africaines. C’est tout cela que va vous offrir l’Ensemble folklorique national « Lumumba »…

MEXIQUE - ENSEMBLE FOLKLORIQUE « Macuilxóchitl »

Que dire de nouveau sur le Mexique ? C’est un pays qui est dans le cœur de tous les spectateurs parce que ses rythmes, ses chansons, ses danses symbolisent tout simplement ce que l’on attend d’un spectacle populaire. C’est-à-dire de la passion, du talent, des costumes qui sont autant de régals pour les yeux.

C’est un pays de très vieille civilisation qui a été traversé du nord au sud par une multitude de peuples ou de tribus, dont chacune a trouvé à se loger quelque part et a laissé des traces indélébiles de sa culture. Si bien que ce pays est devenu une mosaïque de peuples mais aussi de danses, de musiques et de monuments. Lorsque l’on sait que les premiers occupants étaient déjà sur cette terre au début de l'ère chrétienne et que se superposèrent à ces acquis les influences, au XVème siècle, des espagnols venus mêler leur propre culture à celles qui existaient déjà, on comprend alors mieux qu’une telle diversité d’origines, un tel mélange de rythmes et de talents aient donné un pays qui chante et qui danse tout le temps. Le Mexique est un pays aux mille facettes qui surprend et qui ne peut laisser indifférent.

La danse au Mexique est le résultat de plusieurs processus de métissage par lesquels est passé le pays depuis la conquête jusqu’à notre époque moderne. Elle est reconnue mondialement comme synonyme de magnificence et de splendeur. La danse mexicaine avait une fonction très spécifique autrefois. Elle fut le moyen d’évangéliser les indigènes et de leur approprier la vision européenne de la vie.L’Ensemble folklorique « Macuilxóchitl » de San Luis Potosi a travaillé avec ardeur à un répertoire qui retrace la richesse des arts et traditions populaires de ce pays. Il a épinglé à son programme des danses originales et particulièrement spectaculaires pour que les retrouvailles soient une véritable fête

.C’est un ensemble extraordinaire de rythme et de talent dirigé de main de maître, si l’on peut dire, par Madame Maria Teresa del Refugio ARREDONDO CASTILLO qui a créé en 1983, ce qui est devenu au Mexique, une institution enviée par bien des états du pays. Le groupe passera en revue les principaux états de ce pays dont chacun est différent dans ses danses, ses musiques et ses costumes. Si bien que celui-ci emporte avec lui plus d'une tonne d’accessoires et de matériel de scène.

Et dans cette aventure, que deviennent les « Mariachis » ? Ils sont douze et constituent un orchestre qui a déjà accompagné le groupe dans au moins deux de nos tournées dans le passé. Chansons révolutionnaires ou amoureuses, personne ne reste insensible à leur charme qui fait de la révolution un joyeux moment d‘histoire et de l’amour la préoccupation principale des mexicains.

Nous aimerons de nouveau ce superbe ensemble. Et une fois de plus, nous nous laisserons aller au charme séduisant de ce peuple et de ce groupe.

 

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Crédits photos Fond : Marveloz Pop festival 2018